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HeidelbergCement et Equinor ont lancé la captation et le stockage du carbone

Le programme Northern Lights, initié par la Norvège, fédère des acteurs de l’énergie et de l’industrie comme HeidelbergCement pour capter et stocker le carbone issu du process de production du ciment.

Fortement engagé dans les démarches sociétales et de préservation de l'environnement HeidelbergCement s'est engagé depuis  une dizaine d'années dans le captage et le stockage du carbone, qui offrent une réponse pleine d’avenir face aux défis environnementaux et sociétaux. Ainsi, le groupe HeidelbergCement et Equinor, fournisseur public d’énergie en Norvège, ont signé un protocole d’accord pour mettre en œuvre une politique CCS (Carbon Capture and Storage) ambitieuse.

Ainsi sa filiale Norcem, qui est à la pointe de ces technologies innovantes, a été retenue en 2018 par le gouvernement  pour mener un essai pilote de captation de carbone à très grande échelle. Le projet est entré dans une deuxième phase, avec le programme Northern, validé fin 2019 par les autorités Norvégiennes. Ainsi les émissions de CO2 captées seront transportées vers dans champs pétrolifères ou gaziers en fin d'exploitation en mer du Nord, afin d'y être stockées de manière définitive.

Le protocole prévoit dans une phase ultérieure, des captations de CO2 dans d'autres usines du cimentier, puis stockées dans le plateau continental norvégien.

Vers une solution paneuropéenne

Les deux sociétés travailleront par ailleurs à l’optimisation de la chaîne de transport du CO2, afin de créer une véritable solution paneuropéenne : « À Brevik, nous avons démontré que nous étions capables de capter du dioxyde de carbone de manière industrielle », souligne Bernd Scheifele, président du directoire d’HeidelbergCement.

Le groupe prévoit de capter 400 000 tonnes de CO2  par an dans son usine de Brevik, soit environ 50 % de ses émissions. En parallèle, l'entreprise a mis en œuvre des technologies permettant de diminuer drastiquement les émissions lors du process de fabrication du ciment. Une réduction significative de 22 % a déjà été opérée depuis 2018, signe prometteur pour la poursuite du programme.

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