La tour Luma Arles, tel un phare qui éclaire la ville

Fiche chantier

MAÎTRE D’OUVRAGE :

Fondation LUMA, assistée de MYAMO

MAÎTRE D’OEUVRE :

Gehry Partners
STUDIOS Architecture
T/E/S/S
Terrell
setec

ENTREPRISE DE CONSTRUCTION :

TANZI SARL (Tarascon)

SUPERFICIE  :

24 000 m² 
12 000 m de béton
11 500 blocs inox et 8 300 m² de panneaux préfabriqués pour la façade

CIMENT :

Ciment CEM II/B LL 42,5R CP2 SB de l'usine Ciments Calcia de Cruas

DATE DE RÉALISATION :

2015- 2018

PHOTOS :

Paul Kozlowski

Lancée en 2004, la Fondation philanthropique internationale Luma, le grand projet de la mécène et collectionneuse Suisse Maja Hoffmann, est une réalisation unique en France. En effet, délaissant le schéma traditionnel la mécène a décidé de transformer une friche industrielle de 11 hectares des anciens ateliers de la SNCF de la ville d’Arles en lieu de rencontres et d'innovation pour les artistes et les créatifs du monde entier.

La Tour Luma, ou la tour lumière

Au cœur de ce projet se dresse la tour miroir. Une tour de 56 mètres de haut et de neuf étages, constellée de 11 500 panneaux d’acier Inoxydable, spécialement travaillés pour capter la lumière sans éblouir, signée par l’architecte Frank Gehry. 15.000 m2 scintillants et torsadés qui s’élèvent au cœur d’un écrin de verdure luxuriant de six hectares agencé par le paysagiste Belge Bas Smets. Au pied de cette tour, une rotonde permet d’accéder aux salles d’exposition, de conférences, de recherche et d’archives aménagées dans les sept usines ferroviaires du XIXe siècle préalablement existantes sur le site et majoritairement réhabilitées par le cabinet new-yorkais Selldorf Architects.

Une oeuvre d'art architecturale

On accède au socle de la fameuse Tour par le boulevard Victor Hugo. Le « drum » est un espace circulaire ceint d’une rotonde de verre. Une Tour conçue comme une œuvre d’art, qui a nécessité 200 tonnes de ciment blanc CEM II 42,5R SB pour réaliser les 480 m3 de béton dosé à 500 kg/m3, réalisés sur place via une centrale mobile. La formulation du béton a été élaborée par le LERHM à Arles, selon un cahier des charges précis qui nécessitait la réalisation d’un béton de type granito au sol, à tous les étages de la tour.

Pour Frank Gehry qui, à 91 ans, n’a pas hésité à venir depuis Los Angeles assister le 26 juin dernier à l’ouverture de l’une de ses dernières créations «  Ce bâtiment unique est un hommage à l’architecture romaine, que j’ai découvert pour la première fois en France, et qui m’a bouleversé. Je voulais faire un bâtiment qui capture la lumière. Cette lumière que van Gogh a trouvée ici et qu’on voit toujours dans ses tableaux ! »

Cet article vous a-t-il plu ?