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De l’argile calcinée pour réduire l’empreinte carbone du ciment

Au Ghana, Heidelberg Materials est partenaire du projet de construction de la plus grande usine d’argile calcinée au monde. Cette matière première permet de remplacer une partie du clinker du ciment et, ainsi, de réduire son empreinte carbone.

Plus de 400 000 tonnes d’argile calcinée par an : telle sera, à partir de 2024, la production du four flash du cimentier CBI Ghana, actuellement en construction. Ce site de la ville côtière de Tema deviendra alors la plus grande usine d’argile calcinée au monde. Au travers de son investissement dans la société CBI, le groupe Heidelberg Materials est un partenaire majeur de ce projet innovant.

 

Remplacer une partie du clinker

L’argile calcinée produite permettra de remplacer une partie du clinker, constituant du ciment, à un taux de substitution élevé. Comme les émissions de CO2 liées à la calcination de l’argile sont bien inférieures à celles issues de la production du clinker, ce remplacement réduira de manière significative l’empreinte carbone du ciment au Ghana.

 

Un beau potentiel en Afrique de l’Ouest

« L’argile calcinée est une matière première très prometteuse pour les pays d’Afrique de l’Ouest qui ne disposent pas d’importantes réserves de calcaire, nécessaire à la fabrication du clinker, explique Dominik von Achten, président du comité exécutif de Heidelberg Materials. Elle leur permettra d’être moins dépendants des importations de clinker. » Une raison de plus, pour le groupe et ses partenaires, d’envisager d’autres projets de production d’argile calcinée en Afrique de l’Ouest. Ceux-ci contribueront à réduire fortement les émissions de CO2 dans ces marchés émergents.

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